YAACOBI

Né à Tunis, il arrive en France à l’âge de quatre ans et grandi dans le 9ème arrondissement de Paris, entre les squares et l’école communale. Il commencera à dessiner, inspiré par des camarades chinois. C’est l’apprentissage de la précision, de la concentration et de l’amour du beau. Peindre deviendra rapidement une nécessité.
Il s’oriente vers une carrière dans un tout autre domaine mais il conjuguera toujours sa profession avec la peinture.
Son choix symbolique se fonde en accord avec la recherche littéraire de Stephen Zweig. Il met en œuvre des créations qui expriment l’instant divin où le peintre, après son impulsion, reçoit la grâce qui l’illumine et le révèle ; c’est cet instant qu’il cherche à suggérer afin d’élaborer son œuvre.
Amoureux des surréalistes et inconditionnel de Magritte, c’est l’idée, le concept, la relation à l’œuvre, le dialogue et la communication entre eux ainsi que le spectateur qui lui importent.
Il poursuit sa recherche de nouveaux modes de représentation en utilisant autrement l’espace, la couleur et la toile elle-même, qu’il veut vivante et partie prenante.
C’est l’aboutissement pour lui de la recherche des impressionnistes, des expressionnistes, des cubistes et des surréalistes.
S’il se veut moderne et contemporain, il est surtout conceptuel et mental car il utilise l’art pour décrire une idée, une pensée.
Les couleurs, la matière et le substantifique support survivent et continuent de participer comme des biens indissociables à l’édification de ce truc, merveilleux et enchanteur qu’on appelle « œuvre ».
Ce travail a commencé dans les années 80, s’est arrêté pendant de nombreuses années et reprend actuellement, affiné, exalté, et dans l’allégresse.

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